Oblivon Lo tresluc patissiá dejós una cortina de nivols gris escur. Luenh, la mar lhabra un miralh sens estam! Aital foguèt lo primièr tango nostre, primièr balèti. Dej ó s lo fulhatge estivenc, Piazzolla desgrunava sas nótas tristas. Dels cobles en braceta...

rien n’est plus épais que le néant. il s’installe… emballage isolant d’une ouate grise. le monde s’efface, la non vie est l’évidence rien n’atteint plus que le rien sa présence a disparue remplacée par le vide le vide et encore le vide son odeur seule...

Comment te dire Comme il est bon de s'endormir Abattu de sommeil De s'éveiller, avant l'aurore Voir basculer le jour dans la nuit De ne pas t'avoir quitté Tout ce temps-là De la nuit au jour D'avoir le coeur si gros Qu'il concurrence le soleil Que tu...

J’attends devant ma porte Un signe de l’horizon S’empourprant de telle sorte Que noircit ma vision Assis devant ma porte J’ouïs une chanson Que le vent vif emporte Bien au-delà des monts Tapis derrière ma porte J’espère un carillon Ou un courrier qui...

Ses bras de chanvre. empruntent la douceur, Une légèreté soyeuse. Ses bras auréolent mon cou d’un fulgurant bonheur Sa poitrine épanouie, S’unit à mon buste dans l’instant Son cœur bat à ma porte, À l’unisson du mien ? Et sa main… comme papillon Rejoint...